En PNL (Programmation Neurolinguistique) la “Carte du Monde “ correspond à la représentation subjective que l’on se fait du monde, et le territoire est le monde tel qu’il est réellement.
Comment nous construisons notre carte du monde ?
Nous captons et traitons l’information du monde extérieur au travers de nos cinq sens (le VAKOG*), que nous utilisons de façon plus ou moins performante. Cette information est captée et traitée en fonction de nos filtres neurologiques, socio-culturels et personnels. Une partie de cette information est ensuite retravaillée par les processus cognitifs.
D’après une étude du Dr George Miller, le nombre d’objets pouvant résider simultanément dans la mémoire de travail d’un humain est de 7 +/- 2 informations. C’est donc le nombre d’items dont il est possible d’être conscient simultanément, ou le nombre d’items dont on peut se rappeler.
L’esprit humain a donc une conscience limitée de ce qui l’entoure, et s’il traite aussi peu d’informations de manière simultanée, c’est en grande partie à cause des caractéristiques de sa capacité de mémorisation à très court terme. Les études de psychologie cognitive montrent que nous passons notre temps à oublier la grande majorité des stimuli qui se présentent à nous. Pour pouvoir traiter un grand nombre d’informations, l’esprit humain doit donc être capable de regrouper et de fragmenter l’information.
Du fait de cette capacité limitée, le cerveau humain fonctionne en structurant fortement l’information. Pour ce faire, l’esprit humain rapproche l’expérience subjective de sa mémoire en effectuant trois opérations de base :
- Généraliser l’information
- Supprimer de l’information
- Distordre l’information
Les 3 mécanismes de traitement de l’information : Sélection, Distorsion, Généralisation
Qu’elle que soit l’information traitée, la personne crée une carte du monde qui lui est personnelle, à l’instant où elle en a besoin, avec les informations nécessaires pour se faire une représentation cohérente et utilisable.
Ce faisant, en chaque instant, elle peut non seulement comprendre sa propre représentation mentale, mais également savoir quelle information aller chercher pour compléter cette représentation lorsqu’elle est incomplète. Et lorsque l’information nécessaire n’est pas disponible, il est très probable que des détails soient ajoutés, modifiés ou supprimés de manière à rendre la représentation interne la plus cohérente que possible.
Ainsi, pour mettre à jour de manière précise à quoi réfère une phrase ou un discours, trois mécanismes de base sont à prendre en compte : la généralisation, la sélection et la distorsion.
- La sélection / suppression : Ce processus nous permet de limiter la perception des stimuli internes car nous portons notre attention sur certains aspects de notre environnement et en négligeons d’autres. La sélection nous évite d’être submergés par une quantité d’informations qui se propose sans cesse à nos sens.
- La distorsion : Ce processus nous permet de modifier nos représentations. La Distorsion est le mécanisme privilégié de toute démarche créative ou artistique.
- La Généralisation : Ce processus nous permet de créer des masses et des catégories à partir d’un seul ou d’un petit nombre d’exemples. La généralisation nous permet de prévoir le fonctionnement des membres d’une classe. De cette façon nous n’avons pas à réinventer la roue à chaque fois que nous en avons besoin.
Ces filtres et mécanismes sont neutres en soi, et ne deviennent une aide ou une entrave que dans un contexte donné. Ils sont tous à double tranchant, avec des avantages et des inconvénients.
[…] La construction de notre carte du monde en PNL […]
Excellent article merci !
Merci !😊